Les leurres de LR

Depuis hier les principaux membres de LR sont hors sujets :

  1. ceux qui appellent à répondre à la main tendue seraient avisés de se souvenir qu’on peut tout à fait piloter un gouverner dans le dos du premier ministre,
  2. ceux qui appellent à s’opposer à cette main tendue au nom de la survie de leur parti seraient aviser de ne pas oublier que les français se fichent des partis politiques et ont en horreur ceux qui y font leur carrière.

À ce stade on ne doit parler que de l’intérêt de la France et des Français, et de projet.

Résultat du 2è tour de la présidentielle

Bon, la victoire de Macron est large. L’honneur est sauf, le message au reste du monde est clair : le populisme n’est pas une fatalité. Néanmoins le risque de blocage est important, pour le moment je n’imagine pas que Macron aura une majorité claire aux législatives.

Sinon, le premier discours de Macron était assez mauvais, visage trop fermé, message trop long et trop convenu. Mais ce n’est pas important. Le deuxième était trop grandiloquent.

“Suicide” de Marine Le Pen en direct

Marine Le Pen s’est suicidé politiquement en direct hier soir. Finalement elle révèle qu’elle ne veut pas du boulot de présidente, elle ne souhaite que vivre du rejet des hommes politiques. Rappel : il n’était pas mon premier choix, mais heureusement que Macron était là pour qu’on ait une autre fin que Marine Le Pen au dégagisme.

Résultats du 1er tour de la présidentielle

Soulagement, le 2è tour n’est pas Mélenchon – Le Pen. Le Pen n’est même pas en tête.

Fillon est, comme attendu, la nouvelle victime du dégagisme. Macron a la chance d’avoir été là au bon moment (et le mérite d’avoir eu le culot de créer son parti). On ne saura jamais, mais nous-même avons peut-être la chance qu’il y ait eu une alternative à Le Pen.

Maintenant, à Macron d’essayer d’avoir une majorité, ou au moins un parti avec lequel s’allier pour avoir la majorité (l’UDI et le PS probablement). Aux jeunes des Républicains et du PS de prendre la main dans leur maison.

Enfin à Macron de se présidentialiser (son discours de victoire du 1er tour était déplacé, sur le fond (pas de contenu) que sur la forme (Brigitte Macron n’avait rien à faire sur scène, et le discours était trop long)).

Les mauvaises manières de Valls & la fin du socialisme

Décidément Valls est bien représentatif de la classe politique actuelle : médiocre.

Il braconne au PS alors qu’il n’a rien à y faire. Il sort François Hollande sans avoir de plan derrière (sa défaite à la primaire était écrite). Il trahit sa parole. Enfin il nous fait un coup de chantage au FN (que ne l’a t’il fait pendant la primaire ?).

Est-ce la fin de socialisme ? C’est probablement le début d’une longue hibernation. Hamon va se prendre une claque, et personne à l’intérieur du PS n’aura la carrure de le réveiller. Macron et Mélenchon lui prendront des parts de marché importante, et Hamon n’a pas d’ambition au delà de la gestion de sa petite entreprise de philosophie.

La fin d’une époque

Cette présidentielle est bien la fin d’une époque.

Il semble qu’il n’y ait plus qu’une minorité de français qui soit prête à continuer avec des professionnels de la politique qui sont là depuis des lustres, quel que soit leur talent. Quand en plus on apprend qu’ils sont assoifés d’argent, on n’en peut plus. C’est une bonne chose.

34 jours avant la Présidentielle

Marine Le Pen est toujours au plus haut.

Fillon est nettement distancé par Macron.

C’est Mélenchon qui semble s’installer derrière.

Hamon semble promis à la cinquième place.

Fillon histérise la présidentielle, c’est coupable.

Hamon ne fait pas le boulot, et laisse le PS imploser.

Heureusement qu’on a Macron, et pas seulement Le Pen, comme porte de sortie du dégagisme.

On peut douter que Macron redonne sa confiance en soi et du sens à la France. Il sera probablement un bon gestionnaire. Aux jeunes talents de la droite de faire leurs preuves dans les Régions. Au PS de se reconstruire.

François Fillon a exagéré

En même temps qu’il nous informe de sa prochaine mise en examen, François Fillon nous annonce qu’il maintient sa candidature. Consternation. Il n’a aucune chance, il blesse son parti. Il charge les juges et les journalistes, il blesse la campagne. Comment ose t’il imaginer qu’il  pourrait gouverner ? Il blesse son pays.