Les premiers pas de Macron sur la scène internationale (suite)

Suite des premiers pas de Macron sur la scène internationale :

  • l’invitation de Trump au défilé du 14 Juillet : un coup de maître que d’acheter du Trump à la baisse,
  • la réunion des chefs rivaux libyens est également un coup bien joué. Le dossier syrien est probablement trop sensible pour être pris en main par un président juste nommé, qui n’a ni les moyens des Etas-Unis, ni ceux de la Russie. La réussite d’une initiative sur la Libye serait un bon moyen de gagner en crédibilité.

Les premiers faux pas de Macron

Macron a fait ses premiers faux pas, selon moi.

La démission du chef d’état major des armées, Pierre de Villiers, est un acte d’autoritarisme, pas d’autorité. En effet :

  • le désaccord ne portait pas sur des points stratégiques,
  • les paroles reprochées au général ont été tenus en privé.

Macron aurait dû éteindre ce feu que son équipe a laissé s’allumer.

Par ailleurs, la baisse de 5 euros des APL est un deuxième feu que Macron n’aurait pas du laisser allumer. En effet :

  • le gain économique attendu est assez faible,
  • tandis que les dégâts politiques peuvent s’avérer importants.

2 erreurs à mettre au bilan (direct ou indirect) de Macron.

Les premiers pas de Macron sur la scène internationale

Pas encore de succès, mais beaucoup de symboles réussis à mettre au crédit de Macron :

  • la conférence de presse très directe aux côtés de Poutine, l’invitation au Chateau de Versailles,
  • la poignée de main avec (contre Trump ?)
  • mais surtout l’invitation faite aux Américains qui le souhaitent de venir travailler en France sur le réchauffement climatique.

Quels pourraient être les premiers vrais succès à espérer :

  • la création d’un vrai processus de solution politique en Syrie,
  • la création d’un vrai groupe de travail entre les pays Sunnites et Chiites,
  • le problème Israelo-Palestinien ne pourrait pas être réglé pour le moment à cause du partenariat Israël USA.

Résultats du 1er tour de la présidentielle

Soulagement, le 2è tour n’est pas Mélenchon – Le Pen. Le Pen n’est même pas en tête.

Fillon est, comme attendu, la nouvelle victime du dégagisme. Macron a la chance d’avoir été là au bon moment (et le mérite d’avoir eu le culot de créer son parti). On ne saura jamais, mais nous-même avons peut-être la chance qu’il y ait eu une alternative à Le Pen.

Maintenant, à Macron d’essayer d’avoir une majorité, ou au moins un parti avec lequel s’allier pour avoir la majorité (l’UDI et le PS probablement). Aux jeunes des Républicains et du PS de prendre la main dans leur maison.

Enfin à Macron de se présidentialiser (son discours de victoire du 1er tour était déplacé, sur le fond (pas de contenu) que sur la forme (Brigitte Macron n’avait rien à faire sur scène, et le discours était trop long)).

34 jours avant la Présidentielle

Marine Le Pen est toujours au plus haut.

Fillon est nettement distancé par Macron.

C’est Mélenchon qui semble s’installer derrière.

Hamon semble promis à la cinquième place.

Fillon histérise la présidentielle, c’est coupable.

Hamon ne fait pas le boulot, et laisse le PS imploser.

Heureusement qu’on a Macron, et pas seulement Le Pen, comme porte de sortie du dégagisme.

On peut douter que Macron redonne sa confiance en soi et du sens à la France. Il sera probablement un bon gestionnaire. Aux jeunes talents de la droite de faire leurs preuves dans les Régions. Au PS de se reconstruire.

Benoît Hamon vainqueur de la primaire de la gauche

Benoît Hamon a remporté la primaire de la gauche.

Le nettoyage politique continue donc. Hamon n’a aucune chance pour la présidentielle, il n’emporte que le PS, et l’envoie pour longtemps dans l’opposition.

Valls a perdu son pari. Il aurait mieux fait de laisser le PS aller dans le mur, tant pis pour lui.

C’est un nouvel obstacle qui s’efface sur le chemin de Macron, tandis que Fillon est affaibli par le Pénélope Gate. Sauf que : avec qui pourrait il gouverner ? On ne voit pas vraiment… Quel projet ? On n’en sait toujours rien. Et enfin, avec quelle majorité législative ? La question est la même pour tous : derrière la Présidentielle il faudra gagner les Législatives.